jeudi 11 septembre 2008
Celle qui attend septembre pour nous rentrer dedans
C’est pour créer une illusion de vacances permanentes que je sèche ce blogue comme une gothique déséquilibrée le jour de la rentrée scolaire. Quoique. J’aurai pu prolonger ces jours heureux en croquant nonchalamment dans une Wiener possédée par l’esprit de Maple Leaf, mais j’avoue qu’en matière de soucisse, j’ai un léger penchant pour la William Swiss et celle (géante) de mon conjoint.
Alors non, je ne suis pas partie backpacker pendant un mois en Biélorussie pour manger des Shnitzel. Ni faire un saut à Bratislava pour admirer le lunch (moulé à la perfection dans un bodysuit en lycra de couleur écru) de mon frère/cousin/ami rester étonnamment en place pendant un saut du chat parfaitement exécuté.
En fait, j’ai tout simplement passé des vacances en famille de principessa en Toscane, le genre d’endroit où quiconque garocherait sans vergogne pour toute sa collection de 30 sous Spécial Anniversaire dans toutes les fontaines pour être sûr d’y revenir asap. Ce n’est pas de la bouffonnerie, la Toscane (ou devrais-je dire Toxane, comme la fille à la langue percée au Jean Coutu) c’est comme le film de Diane Lane mais sans Diane, avec bien plus d’antipasto et de contorno, de dolci et de gelati, ce qui expliquerait la forme de polpetta (a.k.a. meatball) que j’ai adopté depuis mon retour.
J’ai quitté la ville en plein milieu du mois d’août, pendant que Montréal-la-festivalière-toujours-pompette pétillait avec l’effervescence d’un comprimé Polydent pour fumeur. Et qu’est-ce qui se passe à mon retour en terre canayenne ? Arien. Arien Pantoute.
La preuve qui s’est strictement rien passé ?
Nathalie Couillard était encore sur le cover de la Presse cette semaine.
* Soupir *
Maudite rentrée.
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