samedi 19 juillet 2008

Etes-vous observateur ?


Tambours, trompettes et confettis: voici la nouvelle image - améliorée - du Festival des films du monde. Elle vous faire sourire ? Plier en 2,3,4 ? Faire de l'origami avec votre rate ? C'est normal.
Essayons maintenant de voir pourquoi cette image-choc nous titille autant la glotte. Vous allez voir, il s'en passe des affaires là-dedans.

Ce qu'on apprend en regardant l'affiche du FFM 2008 :

- Le FFM a tellement de misère à trouver du financement qu'il a fait faire son affiche dans Paint par un stagiaire manchot à la plastique discutable.

- En prenant le symbole du chat, (partagé aussi par le festival de Jazz) Losique et sa bande capitalise sur la sympathie féline grâce à l'animal numéro 1 des fonds d'écran.

- Et pis, un chat, ça ne meure jamais tout à fait. Le FFM aussi.

- Mais ça dort beaucoup... devant des films plates par exemple.

Ok. Un autre jeu. Combien de références au cinéma pouvez-vous trouver dans l'image ?

- Le chat s'appelle Bunuel. Duh !(Bunuel Redenbacher au fait)
- Pis, il est cinéphile. Ça fait 2.
- En plus, il a des lunettes 3D. ça, ça fait cinéma ! 4.
- Il a un chapeau, clin d'oeil à la célèbre calotte de Losique, un autre qui aime les vues. On est rendu à 5 avec ça.
- C'est le même couvre-chef que cet autre monument du cinéma. 6.
- Son regard est à la fois frustré, intellectuel et condescendant comme un critique de cinéma. 7.
- Le noeud papillon se réfère sans aucun doute au film Papillon avec Dustin Hoffman et Steve McQueen et encore plus évident, au film canadien Le papillon bleu.
- Le fond de l'image est jaune. Jaune comme dans du popcorn. On est rendu dans les 2 chiffres, là !

En tout, ça fait un total de 10 symboles sur le 7ème art, wow ! 10 symbole pour une affiche, c'est-tu assez riche en message sublimal, ça ? Crésus. De quoi hypnotiser tous les cinéphiles dumondentier jusque dans le capitonné des sièges moelleux de l'Impérial.

Conclusion: ceux qui ne comprennent pas tous les bijoux d'ingéniosité de l'affiche ne connaissent rien au cinéma. Allez donc revoir vos classiques, gang de pas-d'allure. Et s'il vous plaît rembobinez, mes minets.

samedi 12 juillet 2008

Ça parle au yable


Oh la la. On dirait ben que j'me laisse aller... Je ne roule pas la bille de mon stylo autant que je le voudrait sur le triple double V. Ais-je perdu l'amour du kiborde ? Le dos de ma clarinette ? Même pas... Si je ne me suis point agenouillé devant l'hôtel miteux de ce site folichon, c'est que le tchou-tchou de la vie m'en a empêché. Vous êtes en beau verrat ? Fachés nouère ? Vous pouvez me crier des noms si votre glotte ne se peut plus. Mais dans l'ordre, je préfèrerais: Gonzague, Kaaaaarine et Thérèse.

Que pensez-vous, que je suis une gueuse-femme-tronc qui n'a pas de vie ? Heille. J'ai des projets de vie plein la grenouillère moi aussi. Quin:

- Regarder Francis Reddé s'extasier devant des courges musqués
- Serrer la pince de Bob Binette (Elsèy. Capote pas.)
- Réussir à avoir l'autographe du réalisateur de Frankenguidoune
- Relire un classique Frisson numéro 10: Le chouchou du professeur- Voir des vues où tout le budget des films à été mis sur du jus de canneberges ou du sirop de mais.

Et dire que j'ai réalisé ces belles activités en moins de temps qu'il faut pour crier : Fuck ! ma pop-tart est toute brûlée !. Épatant. Femme du monde je suis et femme du monde je resterai.

Maintenant que tout est dit, asteure checkez mon chat.

samedi 5 juillet 2008

Manon... Pèse sul'piton !


Tout ça a commencé avec C'est arrivé près de chez vous, Blair Witch project, Cloverfield et Diary of the dead: des gens essaie de filmer l'horreur en pleine face au cas où ils ne pourraient pas être vivant pour la raconter. Même scénario avec le film espagnol REC: une animatrice style Véronique Cloutier fait un reportage sur la vie des pompiers avant de devenir témoin d'un appel d'urgence qui tourne mal. Rapidement, chacun va comprendre trop vite qu'il est condamné. Pris au piège dans un immeuble capitonné, les gens vont devoir partager ce maigre espace avec des gens "infectés" par un quelconque virus qui ne fait pas beau à voir...

S'ensuit un crescendo de situations plus stressantes que jamais, build-up qui n'explose qu'à la toute fin, où les cris et les sursauts de la salle se mêlent à ceux de l'écran dans une parfaite symbiose. REC est décidément le film de Boo! par excellence. Si vous aimez comme moi avoir peur, allez voir REC et vous serez exaucer.Et de grâce, bien que ce soit la talent-tueuse Emily Rose qui joue dans le remake américain, gageons que la copie n'arrivera pas à un pouelle de l'original...

vendredi 4 juillet 2008

Du cinéma de bridés débridés


Pour ceusse que ça intéresse, le festival Fantasia est commencé. Je vais pas vous expliquer c'est quoi, parce que vous êtes branchés et/ou geek et vous savez de quoi je cause... Asiatique, excessif, violent, marrant, gore, hardcore, coquin, cabotin, sanglant, mets-en. Pas toujours bon, ni frais, mais toujours pour tous les goûts, comme ce Buffet Chinois de blogue, finalement. Rebatisons-le Buffet Asiatique pour l'occasion, ce sera plus dans le ton.

ALARE...

Nous disions donc, Fantasia est commencé et hier, j'ai pu en zieuter deux bobines pour l'occasion. Truffe, du réalisateur québécois Kim Nguyen, avec le couple cinoche de l'heure, Roy Dupuis et l'autre Céline, Bonnier de son petit nom. Un film en noir et blanc mêlant horreur, science-fiction et Michèle Richard en genre de cyborg. Bien que un peu long et décousu, cet anti-film québécois était assez divertissant. Avec Sukiaky Western Django de Takeshi Miike, on a eu droit à un western chop-suey assez bizarre, où des acteurs japonais parlent dans un anglais approximatif. Avec le double caméo de Tarantino venu faire son petit tour devant la caméra, la foule était vraiment en délire. Pendant ce temps, Beubé cognait des clous devant ce film explosif mais inégal et pas assez sanglant selon mes goûts. Quoique, j'ai déjà vu pire venant du réalisateur, mais mieux aussi...

http://www.cinoche.com/images/actualites/2008/20080416_truffe_actu.jpg

Pour la suite, voici ma TOO-SEE LIST: (cliquez ici pour les bandes-annonces)

REC (films de zombie espagnol filmé à la Blair Witch)
Le grand chef (un concours de cuisinier japonais, mmmm.... j'ai faim !)
Jack Brooks: Monster Slayer (Un mix entre Army of Darness et ce film que j'avais adoré)
Mother of Tears (Dario Argento, sa fille, et la suite de Suspiria et Inferno, tout de même)
Let the Right One In (film de vampire suédois)
Peur(s) du noir (dessins animés sans couleur qui font peur)
Bad Biology (Une femme à 7 clitos... Trop bizarre pour être plate)
Tokyo Gore Police (Le titre en dit suffisamment)
Alone (On aime ça les films avec des siamois)
Tunnels Rats (Des rats. Des tunnels. Ça me suffit ! )
Dance of the dead (Bal de finissants avec des zombies rockabilly)

Mais encore... ce n'est que les films que je veux voir sans faute, il y en a une dizaine d'autres qui m'intéressent aussi.
Sur ce, je vais aller parfaire mon bronzage dans les salles obscures. Si vous avez besoin d'un chaperon pour aller voir des vues épeurantes, pensez à moi !