lundi 12 décembre 2011

Noël blême



Le doux mécanisme des pères Noel qui se swingne la bédaine sur de la musique disco nondescript ne te fait plus hurler “il me le faut !” dans les rangées du Dollarama ?

Tu ne te déborde plus l’émotion devant Ciné-Cadeaux comme Marie-Chantal Perron avec ses bougies qui pusent la bougie ?

Envolée, l’envie folle de te shaker le polaroid-picture sur le solo de cuillières de bois de Mononcle Chose ? Quand on te propose d’aller toiser du félin au Noël des chats à Laval tu réponds “taleure” ?

Bah.

Tu dois être sûrement en train de tromatiser le voisinage avec ton bonhomme de neige nouveau genre. Pantoute ?

Hmmm…

Ta glotte est hautement sollicitée dans un concours de calage de egg nog peut-être… ?

Non plus ?!

Pôvre pôvre petit toi. Et bien, le verdict est clair: la Noël ne t’emballe plus autant qu’avant. Tu fais maintenant parti de ces vulgaires gensses qui snobent la fête de l’enfant-Dieu à grands coups de “bof” et de “tsé moi, le temps des Fêtes…” Soit. Mais bon, c’est quand même pas une raison pour faire cette face-là ! (Din coup tu resterais pognée de même for eva, hein ?)

Alors CESSE IMMÉDIATEMENT de te gâcher le eye candé ainsi et va donc retrouver la Francine Ruel en toi pour qui l’art de se contenter des petites joies a autant fait ses preuves que les amuses-yeules du grand nerd à qui on ne la lui fait pas.

Tu veux des exemples de petits bonheur pour te spicer le Merry Merry Christmas time ?

Servir des roteux ultra glamour pour le réveillon. Chacun peut personnaliser sa wiener des Fêtes de joulie façon (drapé de moutarde French, hot pants en relish… tout est permis, mamie !) Convives en délire garantis.



Décorer le sapin avec des cannes de Noël au bacon pour immortaliser les grimaces des enfants avec ton nouveau iPhone.

Faire un bonhomme de neige à l’effigie du personnage désagréable de ton choix et lui donner la volée de sa vie. (Plus besoin de spray-tan, les coups répétés à l’endroit du bonhomme hiver sauront raviver ton teint impec de Barbie des neiges)

Verser quelques perles lacrymales bien senties devant Home Alone 1 et 2 (merci Cinéma des Fêtes TVA !!) en se félicitant de ne pas avoir fini comme Macaulay Culkin ou la femme aux pigeons.

Voyez ? Ces quelques moments de grisants malaises sauront mettre du oumph ! (onomatopée full sua coche) dans vos réjouissantes réjouissances.

Aaaah.

Tu vois Rita, si tes narines papillonnent en même temps que ta paupière gauche fait parapapapam en lisant ces quelques lignes, c’est signe que la Noël t’émeut toujours.

Glori Glori Allelouia les amis !!!

Ça fait qu’asteur, arrête de me saper le moral avec ton attitude de tite fille aux allumettes. Y’a 3 dudes avec full de bling dans mon entrée qui attendent depuis des heures que je les french sous le gui.

vendredi 14 mai 2010

Les pieds dans le vide



L’heure des bagages à main qui ne fittent pas dans l’espace réglementaire arrive à grands pas ! C’est le temps de faire rentrer de force escarpins, camisoles à froufrous, couvre-chefs douteux, ballerines multicolores, string couleur-de-prothèses-orthopédiques, robes-ballons et autres rallonges de pouelle.

Où sé que tu t’en vas donc ma Léo ? … Ogunquit ? Au camp Bud ? Mmm… Not really.

CANNES. Dans le sens de FESTIVAL DE.

Ça vous en bouche un coin ça hein ? C’est pas d’la ballade dans forêt en pack-sac pic pic ça là là. Ça vaut ben quelques sourcillements.

Non mais, rgardé-moé donc.

Je scintille.

Et dire que j’avais commencé mon premier post de Buffet sur ce sujet fétiche. Non mais, c’est-ti pas beau comme on se retrouve ? Même jour, même heure, même porte.

N’empêche. Je me suis quand même épiler les jambes pour la grande tombola des tites vues. Parce que si j’me promène el’jarret sa croisette, vaut mieux avoir le mollet doux.

Mais là, je regardais ça hier soir pis j’me disais, c’est ben beau s’enlever du velu superflu mais bougre de pingre ! Chu pas pantoute manucurée moué là là. Mes doigts de pieds ne sont pas à la page ! PA. NI. QUE.

Cours à la pharmacie, achète le kit de manucure française, déballe le kit, déballe le kit, DÉBALLE LE KIT… Sainte-calvinisse ! Ça se déballes-tu cte &*(?*&?@?&* de kit-là ! Bon ! Je vais enfin pouvoir me lustrer l’orteil en toute félicité … Parce que tsé, dans vra vie, il faut faire des choix. Et moi, j’ai décidé de tout miser sur ma pédicure. Mon pied pomponné sera mon laissez-passer. Je serai la hit girl la plus V.I.P (Very Importante Pied ) de la côte d’Azur. Mon pied sera tantôt photographié par Annie Leibowitz, tantôt drapé de rayé à côté d’un Tim Burton amusé…

Alors veuillez excuser mes digressions pesantes sur cette partie du corps déplaisante. Si je parle autant de cette extrémité qui m’est si chère, c’est qu’en ce moment, je ne porte plus à terre. Tout ça parce que demain, (après un vol de 6 heures + une escale tout aussi longue à Amsterdam) je serai une ex-stressée caressant le strass de sa tite-robe-noire, WORRY FREE au milieu des groupies.

Et entourés de tous ces ondoyants lascars fleurant bon l’eau de Cologne à 100 piasses, mon jambon-beurre à la main, je vous jure sur la tête à Papineau que j’aurais des pensées pour vous.

D’ailleurs, ce périple en terre sainte n’est que prétexte pour vous rapporter de l’information de haute-voltige du style :

Top 5 des pires pick-up lines françaises (parce qu’en Europe, vous saurez que ma plastique irréprochable doublé de mon exotisme inégalé émoustille la femme, la veuve et même l’orphelin)

Bon, faut que je vous laisse. J’ai de grands dilemmes à régler.

Hublot ou Allée ?

jeudi 29 avril 2010

Le yâble est dans la cabane !


2 ans. 2 ANS bonyenne de bâtard !
Je sais. Je sais...
J'ai le blogue ratatiné.
J'ai le buffet chinois passé date.
L'onion ring affaisée.
La soûcisse plissée dans le réchaud.

Et tout ça NE PEUT se régler à grandes tartinades de crème de face à 10 $.
Que non.
Je suis pognée avec cette maudite ride-là dans le front.
Heille.

Elle en a-tu du front, elle, de venir me gâcher le portra ainsi.

Franchement, je sais pas ce qui m'a pris.
Ce blogue ne peut PAS se faire aller le kiborde tout seul.
Alors à tout ceux qui ont cru comme moi en cette supercherie du millénaire qui clamait qu'en 2010, on verrait des ordinateurs capables de mettre bas des chef d'oeuvres de la littérature et de semer à tout vent haïkus et bouquets de proses aux passants qui s'en vont clopin-clopan sur les Internets chemin faisant...
Ben quin ! Y se sont fait awoire.

Mais que diable ai-je dont bretté de si intéressant pendant 2 ans ?

Booooffffff...

J'ai posé escarpin à Florence, Rome et New York (entre autres)
Dans un match de lutte avec Franky the Mobster
Je me suis frayé avec la haute
Je me suis obstiné avec la belle-mère (toujours)
Je me suis fait de nouveaux amis
J'ai visité des astis de maisons
Je suis devenue marraine-fée

Eh que j'ai dont MATURÉE.

J'vous l'dit, un peu plus pis j'm'achète une maison pis j'réussis mon permis.

mardi 4 novembre 2008

Des solutions pour les Zitasunis

Pour remettre sur pied l'économie:



Pour Le choix du président du s'quatre novembre au soir:



Dès que je finirai de swifferiser mon "New !" and "40 % BIGGER !" appartement, je vous reviendrais vous chatouiller le bedon en vous faisant de belles façons , car dans la vie, comme vous :

Yé yé yé
Who-ou-who-who ou-who yé
Yé yé yé
J'AI BESOIN DE M'AMUSER !!!

jeudi 11 septembre 2008

Celle qui attend septembre pour nous rentrer dedans


C’est pour créer une illusion de vacances permanentes que je sèche ce blogue comme une gothique déséquilibrée le jour de la rentrée scolaire. Quoique. J’aurai pu prolonger ces jours heureux en croquant nonchalamment dans une Wiener possédée par l’esprit de Maple Leaf, mais j’avoue qu’en matière de soucisse, j’ai un léger penchant pour la William Swiss et celle (géante) de mon conjoint.

Alors non, je ne suis pas partie backpacker pendant un mois en Biélorussie pour manger des Shnitzel. Ni faire un saut à Bratislava pour admirer le lunch (moulé à la perfection dans un bodysuit en lycra de couleur écru) de mon frère/cousin/ami rester étonnamment en place pendant un saut du chat parfaitement exécuté.

En fait, j’ai tout simplement passé des vacances en famille de principessa en Toscane, le genre d’endroit où quiconque garocherait sans vergogne pour toute sa collection de 30 sous Spécial Anniversaire dans toutes les fontaines pour être sûr d’y revenir asap. Ce n’est pas de la bouffonnerie, la Toscane (ou devrais-je dire Toxane, comme la fille à la langue percée au Jean Coutu) c’est comme le film de Diane Lane mais sans Diane, avec bien plus d’antipasto et de contorno, de dolci et de gelati, ce qui expliquerait la forme de polpetta (a.k.a. meatball) que j’ai adopté depuis mon retour.

J’ai quitté la ville en plein milieu du mois d’août, pendant que Montréal-la-festivalière-toujours-pompette pétillait avec l’effervescence d’un comprimé Polydent pour fumeur. Et qu’est-ce qui se passe à mon retour en terre canayenne ? Arien. Arien Pantoute.

La preuve qui s’est strictement rien passé ?

Nathalie Couillard était encore sur le cover de la Presse cette semaine.

* Soupir *

Maudite rentrée.

samedi 19 juillet 2008

Etes-vous observateur ?


Tambours, trompettes et confettis: voici la nouvelle image - améliorée - du Festival des films du monde. Elle vous faire sourire ? Plier en 2,3,4 ? Faire de l'origami avec votre rate ? C'est normal.
Essayons maintenant de voir pourquoi cette image-choc nous titille autant la glotte. Vous allez voir, il s'en passe des affaires là-dedans.

Ce qu'on apprend en regardant l'affiche du FFM 2008 :

- Le FFM a tellement de misère à trouver du financement qu'il a fait faire son affiche dans Paint par un stagiaire manchot à la plastique discutable.

- En prenant le symbole du chat, (partagé aussi par le festival de Jazz) Losique et sa bande capitalise sur la sympathie féline grâce à l'animal numéro 1 des fonds d'écran.

- Et pis, un chat, ça ne meure jamais tout à fait. Le FFM aussi.

- Mais ça dort beaucoup... devant des films plates par exemple.

Ok. Un autre jeu. Combien de références au cinéma pouvez-vous trouver dans l'image ?

- Le chat s'appelle Bunuel. Duh !(Bunuel Redenbacher au fait)
- Pis, il est cinéphile. Ça fait 2.
- En plus, il a des lunettes 3D. ça, ça fait cinéma ! 4.
- Il a un chapeau, clin d'oeil à la célèbre calotte de Losique, un autre qui aime les vues. On est rendu à 5 avec ça.
- C'est le même couvre-chef que cet autre monument du cinéma. 6.
- Son regard est à la fois frustré, intellectuel et condescendant comme un critique de cinéma. 7.
- Le noeud papillon se réfère sans aucun doute au film Papillon avec Dustin Hoffman et Steve McQueen et encore plus évident, au film canadien Le papillon bleu.
- Le fond de l'image est jaune. Jaune comme dans du popcorn. On est rendu dans les 2 chiffres, là !

En tout, ça fait un total de 10 symboles sur le 7ème art, wow ! 10 symbole pour une affiche, c'est-tu assez riche en message sublimal, ça ? Crésus. De quoi hypnotiser tous les cinéphiles dumondentier jusque dans le capitonné des sièges moelleux de l'Impérial.

Conclusion: ceux qui ne comprennent pas tous les bijoux d'ingéniosité de l'affiche ne connaissent rien au cinéma. Allez donc revoir vos classiques, gang de pas-d'allure. Et s'il vous plaît rembobinez, mes minets.

samedi 12 juillet 2008

Ça parle au yable


Oh la la. On dirait ben que j'me laisse aller... Je ne roule pas la bille de mon stylo autant que je le voudrait sur le triple double V. Ais-je perdu l'amour du kiborde ? Le dos de ma clarinette ? Même pas... Si je ne me suis point agenouillé devant l'hôtel miteux de ce site folichon, c'est que le tchou-tchou de la vie m'en a empêché. Vous êtes en beau verrat ? Fachés nouère ? Vous pouvez me crier des noms si votre glotte ne se peut plus. Mais dans l'ordre, je préfèrerais: Gonzague, Kaaaaarine et Thérèse.

Que pensez-vous, que je suis une gueuse-femme-tronc qui n'a pas de vie ? Heille. J'ai des projets de vie plein la grenouillère moi aussi. Quin:

- Regarder Francis Reddé s'extasier devant des courges musqués
- Serrer la pince de Bob Binette (Elsèy. Capote pas.)
- Réussir à avoir l'autographe du réalisateur de Frankenguidoune
- Relire un classique Frisson numéro 10: Le chouchou du professeur- Voir des vues où tout le budget des films à été mis sur du jus de canneberges ou du sirop de mais.

Et dire que j'ai réalisé ces belles activités en moins de temps qu'il faut pour crier : Fuck ! ma pop-tart est toute brûlée !. Épatant. Femme du monde je suis et femme du monde je resterai.

Maintenant que tout est dit, asteure checkez mon chat.