dimanche 25 mai 2008

Grâce et volupté



25 degrés le 25 mai, que demander de plus ? Que ça soit mon anniversaire peut-être ? Ta-dammmm: Ça l'est ! Aujourd'hui je soufflerai gracieusement une chandelle de plus sur mon double Jos Louis sans oublier de faire les vœux suivants: 1) La vie éternelle 2) Le retour de Kiwis et des hommes 3) posséder un H2O Vac. Le Jos Louis entamé, j'ai oublié tout mes souhaits dans la poche arrière de ma grenouillère alors j'ai dû, bien qu'ils ne m'appartiennent pas, en emprunter à d'autres, ce qui donne: 1) la paix dans le monde 2) des sous-marins gratisse à vie 3)une nouvelle image/carrière/vie

Suis revenue chez nous en pédalant Rosemont-Jean-Talon sans les mains et en sentant le Red Lobster à plein nez. L'odeur de crustacé qui se mixe à l'ammoniac des chats de ruelles, ça schlingue en crime soda ! N'empêche, le printemps possède un éventail d'odeur allant de doucereuses à grotesques, contrastant avec le vide atmosphérique de l'hiver qui sent arien pantoute.

Comme ça, j'sens vraiment le homard ? Mes deux colocs gais et velus acquiescent de la tête en me tournant autour comme deux primates qui veulent me faire la passe de La guerre du feu. Je leur donne à manger en guise de placebo. Bon, c'est pas du homard mais c'est salé et c'est ici que la comparaison s'arrête.

Beubé arrive demain soir, je vais pouvoir redevenir cette ménagère qui lui prépare les meilleurs repas du monde prêts en 5 minutes seulement, et ce, sans bavure. Sur ces belles paroles paroles paroles, je vous laisse, car avec une chandelle de plus à l'ardoise, il faut que j'aille me crémer. Si tout se déroule comme prévu, l'année prochaine, je devrai atteindre l'âge de la maturité, promis juré.

jeudi 22 mai 2008

C'est ça qui arrive quand on couche avec un ananas.


Regardez-le.

J’ai dit, regardez le. Il est beau hein ? Ou plutôt : hein qu’elle est belle cette enfant spontanément croquée sur le vif ? Je sais. C’est pas très clair tout ça. Tout de même. Quand je vois tout les pic-pics sust’ananas-là, je me dis ayoye. Pov' mère ! Ça pas dû faire du bien par où s'est passé.

Parlant de mouman, j’ai déjà envoyé cette photo à ma sœur, qui vient de donner vie à une adorable créature…qui pleure et qui fait caca, pour l’instant. En fait, non. Elle va continuer ces deux activités toute sa vie durant en attendant d’apprendre d’autres activités moins self-oriented, comme la tague BBQ ou kicke-la-cacanne avec l’aide précieuse de son ami de couleur.

Comment passez à côté de ce chef d’œuvre d’Anne Geddes nouveau genre ? Comment rester rigide comme une pâte à sel devant l’ampleur de ce projet artistique tutti frutti si porteur de sens ? Ne voyez-vous pas la photographe dire au bambin de sexe inconnu, : « Tu vas-tu la lâcher la *%@%$$\ de carambole ! Regarde la caméra ok ? La cam-é-ra bon… Bouge pas… Le petit ananas va sortir ! ».

Vous ne voyez pas ? Bin mettez-vos barniques estix !

Après l’enfant-roi, l’enfant-fruit règnera ! Tel un passage obligé, le fruit de vos entrailles sera béni, comme lui.

mardi 20 mai 2008

Mon Top 3 sur le Magic Bullet



Chef Tony et ses Miracle Blades ont déjà fait saliver les spectateurs à grande eau sur un émincé de planche de bois, un carpaccio de feuilles mobiles et le rêve tant espéré de « trancher un ananas en plein air… », (pas au jardin botanique mais bien dedans les airs – en plein vol – sans toucher au prélart) Tout cela était très sharp. À l’os, même.

Dans cette grande cour à miracle que son les infomercials, la nouvelle palme du mauvais goût reviendrait au Magic Bullet, terre promise de tout comptoir de cuisine. Car en plus de pulvériser des repas exquis, santé et dépourvu de flavour, le Magic Bullet conçoit des repas-secondes ! Les minutes étant trop chk-a-chk dispendieuses aujourd’hui, mieux vaut sauver du temps dans la kitchen, quitte à se répandre à son tour, la tête penchée au-dessus du grand téléphone blanc, les cheveux collés dans face.

Voici donc, pour vous fins cyber-palais, mon top 5 des plussses pires recettes du Tragic Boulette :

# 3 Milk-shake choco-menthe : Du lait et du sirop de chocolat. Jusqu’ici tout va bien. De la crème’à glace. Jusqu’ici tout va bien. Et des nénanes à menthe que l’animaltrisse aux faux-ongles longs comme ça à de la misère à déballer… Bizzzz Buzzz Bizzzz, en moins de 3 SECONDES !!! (« 1 bateau, 2 bateau, 3 bateau… »), vous avez un supppper frappppppé choco-menthe. (Palpitations, ueurs froides, suivis de rapports). Les petits bouttes de paparmanne qui goûtent la canne de Nwëlle dans le fond du verre risquent de vous jammer dans glotte comme un After Eight gobé d’une shotte. Pour cette recette, de grâce, soyez Aware.

# 2 Salade de poulet
: Des restes de la vieille, des raisins secs secs secs, des noix et un splourch de Miracle Whip parce que la vraie mayo fait pas assez « miraculeux » pour la tivi. Fourrez ça entre deux Gadoua toastées des deux bords. Ouvrez-grand. Mâchez. Mâchez. Mâchez. C’est long…. Bon. C’est fini, oui ? M’a m’impatienter là ! Ok. Essayez de siffler ensuite. Vous vous sentez souillés par cette expérience ? C’est normal. On vous a fourré. Et solide en plus. Vous aurez besoin d’Ozonol, c’est sûr.

# 1 Mousse au chocolat
: Recette ô simplissime. Minimale en Ta. Tiens, Josée Di Stasio, din dents ! Prenez de la crème 35 %, versez dans la boulette magique. Trois sproulch de sirop de chocolat Angie Mama. Faites buzzer la machine avec vos doigts de fée. Criez « Ciseaux !!! » : vous avez un dessert GOURMET prêt-à-manger !

Sachez que c’est toujours un plaisir de revoir les mêmes visages béats et béants de vacuité s’extasier devant un genre de broyeur à déchet de qui qu’on mangerait la vidange. Mention d’honneur à la matante à lunettes qui fume une clope en plastique et au hangoveux récalcitrant qui « détesssste les brocolis ! ».
En revanche, ej préfèrerais plutôt mourir nèyée dans ma propre bave qu’ingérer cette infâme contrefaçon ! Même le hamster vous aura prévenu. Tenez-vous le pour dit :

lundi 19 mai 2008

Consonnes In, Voyelles Out

Blâmez l’air du temps, blâmez le langage binaire des textos, mieux encore, blâmez Céline, bouc émissaire des grandes occasions. C’est que, chères gensses de bonnes mœurs, la tendance veut que le verbe moderne ce soit affublé d’une coquetterie hirsute, l’excision de la voyelle.

Alors que l’on moleste sans vergogne le club fermé des a.e.i.o.u.y, qui étaient hier encore, des V.I.P (Voyelles Incomprises et Psalmodiées), j’ose poser LA question : Quel avenir pour nos amies les voyelles ? Fini, la musicalité et les accents toniques ? Houston, nous avons un prblm.

Cette boutade littéraire s’étendrait jusque dans le choix de nom de groupe de musique. On y compte même quelques précurseurs, comme Lynrd Skynrd (même s’il y a deux Grecs là-dedans, on les cherche en bout de ficelle, les voyelles !), les ex-has-been-sur-le-retour-qui-le-sont-toujours-en-fait NKOTB et même les énarvés de KMFDM. Les plus récents dans la catégorie « Trop hot ! Notre nom de band sonne comme un groupe des pays de l’Est ! » sont MSTRKRFT (dit Masterkraft, le précieux outil multitask de Canadien Tire) MNGMT, (dit Management), la chanson SK8ER BOI (Avril mérite une mention spécial puberté rien que pour ça) et le restaurant M :BGR, où l’on sert… ben, des boulettes d’hmbrg staffaire !

Non mais... C'est pas parce que vous faites de la bonne zizique que vous devez vous promener, dixit ma grand-mère, en queue de chemise ! À force de vous dévêtir comme ça, vous allez vous retrouver tout nu dan’ rue !

Tout de même. Écrire sans voyelle c’est pas comme écrire sans les mains comme le dude dans Le scaphandre et le papillon. Ça vaut pas une ovation. Et pis c’est laitte en ti-jésus, pas de voyelles.

Crèyez moé, si y’a ben une langue qui è pas laitte icitte, cé ben la langue française !

Mais si c’est pour que ça paye plus au Scrbbl, je suis prête à essayer.

mardi 13 mai 2008

Oh my darling clementine !



Avec une chainsaw, il aurait eu un moins gênant résultat...

Notez bien les onomatopées vraiment gossantes de ce cher Gaston, expert en animation culturelle.
Un grand moment de télévision, c'est sûr !

Strass et pigeons


Pendant que Chéri est parti au pays des stars se faire griller la rétine dans une des salles obscures du Palais Lumière à Cannes, je combat la gangrène en pianotant sur le Worldwide Web. Alors qu'il se fera piler sur le pied par Scarlett, Penelope ou Harrisson (oui, oui ! Docteur Jones est de retour...), je me ferais piler sur un pied par un simple inconnu. Est-ce que j'envie Chéri, la mer, les vedettes et la Croisette ? Bah !

À Montréal aussi, on a du bling et des mouettes...
Et des vedettes, on en a plein le Lundi, la Semaine et le 7jours. Ça compte-tu si c'est toujours la même ? (a.k.a Nathalie Simard ?)